Dans le cadre de ce CLÉA sur la Communauté d’Agglomération de La Porte du Hainaut, de novembre 2021 à avril 2022, nous allons construire différents projets avec différentes structures, l’idée étant d’imaginer des actions valorisant les compétences de ces structures et faisant écho dans au territoire et à son histoire.

La Recherche Action se compose de trois phases :

Session Immersion _ du 11 au 15 octobre 2021
Durant 1 semaine, nous parcourons le territoire et découvrons les acteurs qui le font vivre (structures culturelles, sociales et pédagogiques, associations, etc.) ainsi que le paysage spécifique au bassin minier et à son passé industriel.

Session Rencontres _ du 17 novembre au 3 décembre 2021

Sessions Action _ du 5 janvier au 30 mars 2022
Durant 12 semaines, nous lancerons les actions avec chaque structure partenaire.

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Session Immersion _ du 11 au 15 octobre 2021
Au cours de cette session d’immersion, nous découvrons le patrimoine de la Porte du Hainaut en visitant notamment:

– Les Thermes de Saint-Amand-Les-Eaux

– Creative Mine Aremberg (Jean-Louis faisant partie de l’Association des Anciens Mineurs – qui écrit actuellement un recueil de ses souvenirs du travail à la Mine – nous a raconté sa première descente à la mine)

– Le théâtre des Forges René Carpentier de Trith-Saint-Léger (spectacle de la Compagnie Miya)

– Le Centre et de la Culture L’Imaginaire à Douchy-Les-Mines

– La forêt de Raismes, à vélo et avec Juliette Potier de la Maison de la Forêt

– Le Musée Numérique MicroLab (médiathèque de Denain)

– Saint-Amand-Les-Eaux, à vélo, au départ du Port Fluvial, en passant par les thermes de Saint Amand, les chemins de halage, etc.

En parallèle à ces explorations, accompagnées pat Aude Cariven et Émilie Vanzele Forveille, lors de la 27e Heure nous présentons notre démarche, notre intention pour la résidence et échangeons avec nos futurs partenaires.

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Session Rencontres _ du 17 novembre au 3 décembre 2021
Durant les 3 prochaines semaines, premières rencontres avec les structures intéressées par notre démarche. Ensemble, nous identifions des sensibilités communes et esquissons un projet.
Nous échangeons avec nos douze futurs partenaires:

– L’école Bracke Desrousseaux, Saint-Amand-Les-Eaux

– L’école La Tour, Saint-Amand-Les-Eaux

– L’IME Léonce Malécot, Saint-Amand-Les-Eaux

– L’école Le Bosquet, Wallers Aremberg

– L’école du Centre, Saint-Amand-Les-Eaux

– Le collège Jean Zay, Escautpont

– L’École d’Arts Plastiques de Denain

– Le Réseau des Médiathèques de La Porte du Hainaut

– Le Service Jeunesse (ALP), Trith-Saint-Léger

– Le Comité de quartier Moulin des Loups, Saint-Amans-Les-Eaux

– Le Centre Régional de la Photographie, Douchy-Les-Mines

– L’association Nord Escaudain

Mirages sur le territoire de La Porte du Hainaut

Imaginer une fiction collective pour un avenir du bassin minier

Nous proposons de découvrir et de regarder le territoire autrement, non tourné vers le passé. Entre utopie et prospective, il s’agit de poser un nouveau regard sur un paysage traversé quotidiennement et d’imaginer son devenir.

Les traces paysagères du territoire, les souvenirs qu’elles contiennent ainsi que les caractéristiques de chaque lieu d’investigation sont un levier de création d’un futur proche ou lointain, fictif ou prospectif.
Le territoire constitue ainsi la base d’une réflexion autour de l’utopie, de la convivialité, de l’hospitalité, de l’écologie. Le paysage sera transformé, détourné et transcendé.

Nous proposons au public de regarder et rêver autrement l’habitat, les loisirs, les manières de cohabiter, de vivre ensemble, de se déplacer ou encore de communiquer et d’ainsi construire une fiction collective sur un futur pour le bassin minier. Selon les différentes structures avec lesquelles nous travaillons et le sujet d’investigation que nous avons identifié, le public pourra réinventer une cour de récréation, une rue, un sous-bois ou encore l’espace public.

Transmettre et raconter cette histoire commune

Ce recueil d’histoires futures prendra corps à travers une machine à imaginer et à voir le futur réalisée par le collectif Faubourg 132. À travers ce dispositif de monstration Low-Tech¹, nous pourrons découvrir individuellement ou collectivement – sur site ou non – les avenirs imaginés avec le public.

Initié en 2020 et nommé Mirages, ce projet de résidence convoque la notion d’effet d’optique transformant le présent et ainsi le quotidien. À la manière des matte paintings² ou de la chambre noire, les machines du projet Mirages permettront d’apposer de nouveaux calques – utopiques, fictifs, prospectifs – à la réalité. Elles accompagnent le cheminement du public dans la conception et l’expérimentation de nouvelles trajectoires collectives.

Méthodologie des “ateliers de l’avenir” ³

/ Découverte et investigation
In situ, on regarde, on discute, on analyse, on suppose et on s’avance sur le futur de ce lieu.

// Conception
In situ, on propose, on commente, on échange, on se projette, on écrit et on prépare l’avenir proche ou lointain.

/// Formalisation
Puis, on visualise, on concrétise, on formalise, on représente, on désigne et on dessine.

//// Temps fort et restitution
In situ, enfin, on raconte, on suggère, on met en scène, on partage, on regarde et on échange


¹ Le Low-tech est un concept humaniste prônant l’idée de fabriquer ses propres objets à partir de pièces détachées ou de composants simples.

² Le matte painting est un procédé cinématographique qui consiste à peindre un décor sur une surface plane en y laissant des espaces vides, dans lesquels une ou plusieurs scènes filmées sont incorporées.

³ terme emprunté à Robert Jungk, écrivain et journaliste allemand qui a initié des “ateliers de l’avenir”proposant aux citoyens de débattre du futur de leur société.

Faire d’un espace extérieur clos, un espace convivial et ouvert sur l’espace public
avec l’École d’Arts Plastiques de Denain

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Le public
Ados 13-15 ans – Petite quinzaine
Élèves filière/ Parcours artistique (lycéen.ne.s qui n’ont pas d’option artistique) – 7 élèves

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Les envies de l’équipe
“Corréler les apports avec les élèves du parcours filière artistique et les adultes souhaitant participer autour de la rénovation urbaine de la ville de Denain, la proximité et la notion de ressourcerie /recyclage. Inscrire l’action en regard de la cours de l’école, lieu peu fréquenté. Se poser la question du commun ? “.

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Le projet commun
La cour de l’école comme espace des communs. Proposer aux élèves de réfléchir à ce qui peut faire commun dans un espace comme une école d’art, en cœur de ville. Travail sur la projection, la prospective. Cet espace derrière l’école est très rarement utilisé. Cette cour était auparavant partagée et ouverte sur l’espace public.
Imaginer une ouverture ponctuelle lors d’actions ouvertes au public. Le mur de l’école donnant sur la cour pourrait être le lien entre l’école et l’espace public et devenir un support d’expression.

Un espace intergénérationnel dans un lotissement
avec l’ALP de Trith-Saint-Léger (Service Jeunesse) 

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Le public
Deux groupes, 11-13 et 14-17 ans, 20 à 25 jeunes. La majorité habite dans le quartier.

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Les envies de l’équipe
→ rapprocher deux publics : les habitants et les jeunes
Modifier le regard des habitants sur leur quartier, le dynamiser et inciter les parents à venir dans cette partie de Trith-Saint-Léger.

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Le projet commun
Amener les jeunes à réfléchir à un projet fédérateur, permettant de les valoriser et de changer le regard des habitants sur eux et sur leur quartier. Créer des lieux ou zones de convivialité autour de l’ALP. Créer du lien entre les habitants et les jeunes de l’ALP.
→ Lieu d’investigation : les alentours de l’ALP, le quartier, l’espace vert, les deux terrains de pétanque qui ont l’air inutilisés.

Activer la relation entre une institution culturelle et les habitants d’un quartier
avec le Centre Régional de la Photographie de Douchy-Les-Mines

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Le public
Équipe et usagers du CRP et les habitants de Douchy-Les-Mines

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Les pistes émises avec l’équipe
→ travail avec l’équipe du CRP
La table de La Box. Table multiple peu pratique, peu adaptée à la diversité de leurs actions. Aborder le processus de création en design.
→ Outils de médiation pour les enfants de 0-3 ans.
Pour 2021-22, le CRP souhaite développer son offre et sa programmation à destination du public Petite Enfance (0 – 3 ans), dans le cadre de l’éveil aux arts visuels. Concevoir et élaborer des outils et ou modules de médiation, à destination des tout petits.
→ Investir la place en face de la BOX et inciter les Douchynois à entrer dans le CRP.
Penser au futur de cette place, en lien avec le CRP, imaginer des actions ponctuelles ouvertes au public.

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Le projet commun
→ Investir l’espace public et faire lien entre le CRP et les habitants.
Travailler sur la place en face de la BOX. La Box s’ouvre sur l’espace public. Penser le futur de cette place, en lien avec le CRP, imaginer des actions mobilisant les Douchynois. Penser la place en face de la BOX comme un espace des communs, ouvert sur la ville et attenant au CRP.
Concevoir ce lieu comme levier d’actions créant du lien, sensibilisant et engageant le public aux actions du CRP.

Un projet tourné vers la santé, la frugalité et l’alimentation durable
avec l’association Nord Escaudain à Escaudain

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Le public
Public intergénérationnel, tout âge, habitants du quartier

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Les pistes émises avec l’équipe
Co-construire un projet faisant écho au projet annuel de l’association autour de la santé, de l’alimentation durable, du soin et du bien être. Devenir acteur de sa santé, comprendre son corps et son fonctionnement.
Imaginer de nouvelles actions participant à leur désir de changer le regard des habitants sur leur quartier, accompagner la connaissance du territoire par les habitants.

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Le projet commun
Amener les gens à être plus actifs tout en découvrant leur quartier /ville (la majorité ne sont pas naît à Escaudain). Améliorer le regard des habitants sur leur quartier, ainsi que celui des gens sur les jeunes.
Les habitants du secteur vivent à Escaudain depuis peu de temps et ne connaissent pas vraiment l’histoire de la ville.
Participer à la dynamique de l’association et intégrer leurs actions de mobilisation des habitants. Concevoir de façon participative de nouvelles actions qui pourraient développer le pouvoir d’agir des habitants, sensibiliser à l’alimentation durable. Réflexion autour du vivre ensemble et de la convivialité, initiée lors de leurs projets de jardin partagé et de marches collectives, dans le parc à côté du terril.
→ Lieu investigation: jardin partagé, terrain près du terril, espace est central dans le quartier

Le futur des Habitats Camus
avec le Collège Jean Zay à Escautpont

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Le public
Une classe de 6e, 20 élèves

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Les envies de l’équipe
Autour du collège, il y a des « camus », anciens habitats miniers à l’architecture modulaire. L’idée serait de poser un regard nouveau sur ces petites maisons atypiques qui font partie du patrimoine local et devant lesquelles les élèves passent chaque jour. Les habitats Camus sont très spécifiques et liés au patrimoine minier : architecture, organisation et prestations de l’habitat étaient très avant-gardiste à leur apparition dans les années 50.

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Le projet commun
Imaginer avec les élèves ce que pourraient devenir les habitats Camus dans le futur. Penser une nouvelle destination pour ce quartier, faire écho à leur caractère avant-gardiste ainsi qu’aux notions de développement durable et de convivialité.
Dans le futur, ces habitats seront-ils rénovés ? Resteront-ils des habitats ? Seront-ils détruits, si oui, que pouvons-nous en faire pour ne pas les jeter ?
→ Lien avec la création de l’émission de radios d’une des classes du collège : les élèves pourraient parler de leur projet, de leurs idées pour le futur. Une émission spéciale lors de la restitution dans le quartier.

La biodiversité au sein d’une école
à l’École La Tour de Saint Amand-Les-Eaux

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Le public
6 classes élémentaires

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Les envies de l’équipe enseignante
Initier un nouveau projet, qui amènera une autre façon de travailler avec les enfants
Co-construction, faire entrer l’art au sein de l’école car l’équipe manque de temps pour proposer des pratiques artistiques. Activer la cour de récréation
→ sensibiliser au vivant et le faire entrer à l’école

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Le projet commun
Activer/ animer la cour de récréation de l’école en écho aux notions de biodiversité,
en lien avec la sensibilité de l’école pour le développement durable
→ Lieu intéressant dans la cour: un bâtiment vieillissant utilisé exclusivement pour le
stockage. Quel futur pour ce lieu, un lieu dédié à la biodiversité, une serre ? un espace de culture ?

Un espace convivial pour les adolescents
à l’IME Léonce Malécot de Saint-Amand-Les-Eaux

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Le public
Un groupe de quinze adolescents

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Les envies de l’équipe
→ la cour de récréation ne convient pas forcément à un public adolescent.
Espace très agréable mais peu et mal utilisé. Désir d’améliorer le cadre de vie dans la journée. Lieu pour les récréations matin, après-midi et la pause du midi. Espace commun, mais chacun son tour, ça a toujours été le cas.

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Le projet commun
Penser un espace pour les adolescents et jeunes adultes, un espace convivial qui soit levier d’autres activités pour la structure. Un endroit où les jeunes puissent se retrouver, s’exprimer (mur d’expression, penser un aménagement moins “infantilisant” (exemple du foyer de lycéens).
Peu ou pas d’espace commun où toutes les unités se retrouvent, la cour est commune mais chaque unité y va chacune son tour.
→ Lieu intéressant dans la cour : un espace vert, sous-bois ombragé l’été (ce qui manque dans la cour), beau potentiel pour devenir un espace convivial.

Un espace fédérateur et tout public dans un lieu cloisonné
avec le Comité de quartier du Moulin des Loups de Saint-Amand-Les-Eaux

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Le public
Habitants du quartier, groupe d’habitants qui pourrait participer au projet d’aménagement du parc: 20 personnes, public intergénérationnel

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Les envies de l’équipe
“Notre comité de quartier est très récent. Nous souhaitons fédérer les habitants autour d’un projet d’aménagement d’une plaine de jeux située au cœur du quartier. Des structures de jeux pour les plus petits sont en place mais d’autres structures pour les plus grands ont été retirées car certains voisins s’en plaignent à cause du bruit. Des familles du quartier viennent régulièrement dans cet espace mais d’autres n’y viennent pas ou plus. Nous souhaitons redonner à cet espace public un esprit convivial et partagé avec les habitants en prenant en compte les désirs des uns et les problématiques des autres. ».

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Le projet commun
Faire du parc, cet espace qu’on appelle “parc de jeux”, un espace intergénérationnel, un espace des communs. Parc de la place Jean Jaurès, espace public, partagé, utilisé ou traversé. Lieu de passage, mais pas vraiment de vie collective.

Faire lien entre deux cours de récréation
à l’École Le Bosquet de Wallers Arenberg

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Le public
7 classes, élémentaires et maternelles

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Les envies de l’équipe enseignante
« Nous souhaitons concevoir et fabriquer un meuble modulable et déplaçable d’une cour à l’autre et pourrait être prêté aux autres écoles de la ville ou aux autres structures accueillant un jeune public (la garderie par exemple). Les parents d’élèves pourraient également s’investir dans le projet. Ce meuble pourrait recueillir différentes créations ludiques, des jeux d’extérieur fabriqués par les élèves des différentes classes à partir de matières et d’objets recyclés. Le meuble pourrait se transformer en plateau de jeu, en table ou prendre d’autres formes pour susciter des jeux d’imitation. ».

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Le projet commun
Concevoir un projet fédérateur autour de la cour de récréation et créer du lien entre les différentes cours de récréation. Imaginer un dispositif pour initier de nouvelles actions dans l’école, créer des échanges entre les espaces et mobiliser ponctuellement les parents d’élèves. Imaginer des temps conviviaux et façons d’activer les espaces extérieurs de façon inédite (ateliers cuisine, transmission de savoir-faire, cf bibliothèque de plein air, sous le préau, lors des jours de beau temps, etc.).
→ Lieux d’investigation: Cours de récréation
2 bâtiments, 1 élémentaire, 1 maternelle
2 cours de récréation, 1 cour très grande (avec préau), 1 cour plus petite de récréation, les deux sont séparées par une route.

Créer une structure d’échanges culturels mobile se déployant dans l’espace public
avec le réseau des médiathèques de La Porte du Hainaut

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Le public
Les responsables et les usagers du réseau des médiathèques

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Les envies de l’équipe
Réunir les médiathèques du réseau et co-construire quelque chose permettant de mobiliser d’autres publics.

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Le projet commun
Imaginer et co-construire un projet fédérant l’ensemble des médiathèques participantes
ainsi que leurs usagers. Concevoir un dispositif mobile, ouvert, à destination d’un public intergénérationnel : un outil itinérant se déplaçant dans le réseau et permettant d’initier des actions hors-les-murs.

Le quartier comme support de fiction
avec l’École Bracke Desrousseaux de Saint-Amand-Les-Eaux

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Le public
5 classes maternelles

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Les envies de l’équipe
→ L’école a initié la création de parcours de marche afin d’amener les enfants à sortir, à marcher avec leur famille. L’école a imaginé les parcours avec les élèves, ils seront matérialisés au sol par des traces et empreintes d’animaux. L’équipe désire disposer également des signes (signalétiques, panneaux) tout au long des parcours afin d’amener les marcheur.euse.s à regarder et découvrir autrement leur ville.
→ 5 parcours (1 parcours, 1 animal)

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Le projet commun
Participer au projet de l’école, parcours matérialisés au sol par des empreintes d’animaux, dans la ville, parcours d’environ 1km pour mobiliser les habitants, les amener à marcher avec leurs enfants.
→ Le quartier devient support d’imagination.
Proposer une exploration de la ville et du quartier de façon inédite, proposer aux enfants d’imaginer une fiction se déroulant dans le quartier, sur ses maisons, ses rues, ses trottoirs, etc.

Initier une première action de sensibilisation à la revalorisation
avec l’École du Centre de Saint-Amand-Les-Eaux

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Le public
3 classes maternelles

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Les envies de l’équipe
“L’école a un projet autour du développement durable. Dans le cadre de notre projet annuel sur le voyage autour du monde, les enseignants souhaitent fabriquer des objets comme des instruments d’autres cultures (africaines, indiennes…) à partir d’éléments de récupération et d’objets qui nous entourent.”
→ Désir de créer une oeuvre collective (sous le préau, ils ont déjà réalisé une mosaïque avec des fragments d’anciennes assiettes)
→ Développement durable (revalorisation des déchets, initier une démarche dans ce sens)

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Le projet commun
Sensibiliser au développement durable et initier une première action autour de la valorisation des déchets et du développement durable afin de lancer l’école qui souhaite en faire son fer de lance.

Ce vendredi 21 janvier 2022, nous avons eu l’occasion de découvrir un peu plus le territoire de la Communauté d’Agglomération de la Porte du Hainaut.

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CRP/ Centre Régional de la Photographie Hauts-de-France

Après avoir rejoint les autres artistes en résidence (Hugo Bricout, Moh et le collectif Emaho Nord), nous avons visité le CRP/ Centre Régional de la Photographie Hauts-de-France.

L’occasion de découvrir le lieu mais surtout l’équipe et leurs ressources matérielles et techniques. Le centre, en plus des expositions et de ses actions avec le public, possède un centre de documentation spécialisé dans la photographie et l’image contemporaine, une artothèque ou encore des équipements pour travailler l’imagerie argentique.

Nous avons ensuite pu visiter et découvrir l’exposition TSAVT TANEM de Camille Lévêque (visible jusqu’au 24 avril 2022 !).

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Tour Abbatiale de Saint-Amand-les-Eaux

Nous sommes ensuite parti.e.s à la rencontre de Charles Dairay, carillonneur professionnel, au pied de la Tour Abbatiale de Saint-Amand-les-Eaux.
C’est après 380 marches, que nous sommes arrivé.e.s au pied des 48 cloches qui composent l’un des plus beau carillon de France, afin de découvrir cet exceptionnel instrument grâce à un mini concert privé. Puis place, à la visite du balcon de la Tour pour découvrir la vue, perché.e.s à près de 80 mètres d’altitude.

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Café CLEA

Notre après-midi, quant à elle, fût rythmée par un temps de construction collective avec les autres artistes du CLEA CAPH 2021-2022. Nous imaginons ensemble la(les) forme(s) que pourrait prendre la clôture de notre résidence. Affaire à suivre !

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Repérage Télégraph à Raismes

Fin de journée à Raismes, afin de repérer l’emplacement idéal pour l’installation Télégraph, pour un évènement organisé avec Le Réseau des lectures publiques de la Porte du Hainaut et la mairie de Raismes.

C’est donc avec plaisir que nous vous invitons ce vendredi 4 février 2022, de 18h à 21h à La Salle des Fêtes de Raismes, pour découvrir Télégraph, un système de vidéo-projection interactif. Cette réinterprétation numérique de la célèbre « ardoise magique » permet de dessiner de façon éphémère sur l’architecture.

[Visite libre, sans inscription et gratuite. Dès 5 ans, enfant accompagné d’un adulte.]

Le réseau des médiathèques – Jeudi 27 janvier – 1ère séance

Ce jeudi, c’est avec le réseau des Médiathèques de la Communauté d’Agglomération de la Porte du Hainaut que nous avons mené notre première action de la résidence !

Avec les structures membres du réseau, nous souhaitons initier la conception d’un dispositif mobile, ouvert, à destination d’un public intergénérationnel. Un outil itinérant qui se déplace dans le réseau et qui permet d’initier des actions hors-les-murs.

Durant cette première séance, en compagnie de :
– Nathalie et Guillaume de la médiathèque d’Escaudain,
– Fanny de la médiathèque d’Hordain,
– Séverine et Marc de la médiathèque de Saint-Amand-Les-Eaux et enfin,
– Justine et Elodie de la médiathèque de Lieux-Saint-Amand,
que nous avons commencé la co-conception.

Ensemble, nous avons commencé par définir les valeurs que devra porter le projet :

– Mobile/transportable
– Vecteur de plaisir
– Multi-usage
– Accessible à tous
– Facilitateur
– Appropriable
– Evolutif
– Créateur d’expérience collective

 

Afin de faciliter la mutualisation des forces, moyens, besoins et envies de chacun.e.s, la séance prend la forme d’un jeu. Des cartes, dont le contenu a été défini collectivement, plantent le décor, elles correspondent à de potentiels usagers, usages, lieux ou encore actions possibles avec le futur dispositif.

Réunis en duos ou trio, les responsables des médiathèques de la CAPH tirent au sort quatre cartes (Qui ?, Quoi ?, Quand ? et Où ?) qui forment un cahier des charges. De ce dernier, les participant.e.s sont amenés à imaginer, en quelques minutes, un projet fictif.

Ces propositions de projets sont ensuite présentées collectivement afin de créer des échanges, du débat pour faire ressortir les idées, sensibilités ou même contraintes, etc. qui sont nécessaires à la conception du dispositif hors-les-murs.

Durant cette première séance, trois projets sont ressortis :

  • Nathalie, Séverine et Elodie nous proposent un projet autour de la parentalité.
    Les parents sont invités à se rendre à la médiathèque, en même temps que la classe de leurs enfants, pour une sieste musicale et contée. Par la suite, une initiation au yoga est proposée. La médiathèque se voudra réaménagée en espace cocoon, propice au calme et à la détente.
  • Guillaume et Marc, eux proposent un atelier d’échanges de savoir-faire. En lien avec un foyer, la médiathèque devient ressource documentaire pour créer des ateliers durant lesquels les jeunes transmettent leurs compétences et savoir-faire à leurs camarades.
  • Enfin, Justine et Fanny proposent un temps fort autour des jeux anciens. Au cours d’un évènement ponctuel, sur la place du marché, la médiathèque et des bénévoles deviennent organisateurs d’une kermesse où petits mais surtout grands pourront venir jouer et découvrir des jeux anciens, goûter la cuisine d’estaminet, etc. La médiathèque se positionne alors comme support ressource autour de la sensibilisation au patrimoine régional.

École La Tour – Saint-Amand-Les-Eaux – Séance 1

Nous démarrons jeudi et vendredi l’imagination des futurs avec les élèves de CP à CM2.
Après avoir défini et identifié ensemble ce qu’était un.e designer, nous identifions des éléments de récit qui seront les bases de nos scénarios futurs.

Ensemble, nous choisissons pour qui, quoi, où et quand nous allons imaginer des projets ! En duo, les élèves vont imaginer comment transformer la cour de récréation et y faire entrer la nature.
Chaque équipe tire au sort chaque élément de récit, puis, top départ pour la conception !

Tous azimuts, une cabane sur pilotis accueillant des moutons, des arbres fruitiers autour des tables de pique-nique, une pelouse pour cultiver des légumes et des nichoirs, une cabane dans les arbres pour apprendre et observer la nature, un cinéma de plein air pour les parents, un ascenseur low-tech pour monter dans les arbres et accéder à un potager sur le toit du préau, un restaurant de plein air, etc.

Nous retrouverons les élèves dans un peu plus d’un mois afin de découvrir et d’observer leurs futurs rêvés dans la machine à voir le futur que nous sommes en train de concevoir.

LALP – Trith Saint Léger – 16 février

Nous avons accompagné les jeunes de LALP Trith-Saint-Léger dans l’imagination d’un mobilier léger, destiné à l’aménagement de la cour de leur structure.

Durant deux heures, Léo, Nahel, Clément et Emrys ont réfléchi collectivement à ce dont la structure aurait besoin. Nous avons commencé par lister les potentiels usages, usagers et moments d’utilisations.
Individuellement, ils ont ensuite imaginé, en très peu de temps, quatre projets potentiels, dont nous avons ensuite tiré les points forts pour concevoir un mobilier qui leur serait destiné :
– Des poufs, en matériaux recyclés, suspendus aux murs et en libre-service pour les personnes sans-abri ;
– Un programme d’activité dans leur structure, destiné aux personnes âgées, afin de créer du lien, en invitant leurs proches ;
– Une cabane de jeu avec toboggan pour les tout petits ;
– Et enfin, une table de réunion modulable qui permet de finir les temps de travail autour d’un baby-foot.

De ces projets fictifs, nous avons tiré un cahier des charges pour leur futur aménagement. Des tables et des chaises permettront d’accueillir les adolescents de la structure mais aussi leur famille, autour de repas ou de jeux. Des petites tables pourront s’accrocher ensemble pour ne former plus qu’une grande tablée et leur plateau seront ornés de jeux de société (échec, dames, jeu de l’oie, etc.). Les dimensions ont été définies et les angles seront arrondis pour plus de sécurité.

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Association Nord Escaudain – Séance 1 – 17 février

Nous avons réalisé notre première séance avec les membres de l’association Nord Escaudain, ce jeudi 17 février. Notre projet commun débute par la visite de l’ancien carré de fosse, au pied du terril Audiffret-Pasquier. Accompagnés de L’association Bassin Minier Patrimoine Mondial du Nord, et notamment de son président Régis François, nous avons pu nous replonger dans l’histoire de la mine mais surtout du quartier.

L’espace vert au pied du terril, épicentre des membres de l’association et lieu de nombreuses actions de cette dernière par le passé, sera notre terrain d’investigation.

L’objectif : développer ensemble un projet autour de la santé, thématique de l’année pour l’association.

Après notre visite, riches en découvertes, nous nous sommes rendu.e.s à la médiathèque d’Escaudain afin de définir collectivement les valeurs essentielles à ce projet. Les membres sont unanimes, il devra être vecteur de lien social, fédérateur et créer des moments de partages, accessible à tous, visant un public intergénérationnel, où les participants sont acteurs et apprennent par la pratique et l’expérimentation. Le projet permettra de valoriser les actions et le public de l’association.

Rendez-vous en mars pour continuer la conception collective !

Depuis quelques semaines, nous avons lancé les réflexions et la conception artistique et technique de notre nouvelle Machine à voir le futur.
Deuxième dispositif du projet de recherche Mirages, la machine permettra d’observer, raconter et partager les futurs imaginés par le public dans le cadre de nos « ateliers de l’avenir ».

Après avoir élaboré le cahier des charges, nous dessinons et esquissons la Machine, propotypons des interfaces de prises de vue, de captation et de diffusion.
Nous n’en dirons pas trop, le mystère doit rester entier avant de découvrir les avenirs projetés des participant(e)s dès le mois de mars !

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IME Léonce Malécot Saint-Amand-Les-Eaux – Atelier 1 – 23 février

Nous commençons cette nouvelle semaine d’action par une première rencontre avec les jeunes de l’IME Léonce Malécot à Saint-Amand-Les-Eaux.
L’équipe éducative nous ayant fait part d’un manque d’aménagement dans une partie de la cour de l’Institut, nous avons invité le groupe d’adolescents à se projeter dans la peau de designers et à imaginer le futur de cet espace.

Après une présentation de notre métier et notre savoir-faire, nous partons déambuler dans l’espace concerné afin de s’en inspirer pour contextualiser les futurs désirables.  Quelques minutes plus tard, les premières idées fusent !
Les élèves proposent un espace d’affichage, d’expression et de rencontre; un espace d’exposition couvert et accroché aux arbres; un espace pour faire la fête; un espace de partage des savoir-faire appris durant l’année ou encore un espace pour jouer de la musique.

Rendez-vous en mars pour continuer la conception !

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Ecole Arts Plastiques Denain – Atelier 1 – 23 février

La journée se poursuit à l’Ecole d’Art Plastique de Denain, où nous avons rencontré un groupe de collégiens.

Ce groupe qui vient de manière hebdomadaire apprendre le dessin, la gravure ou encore la sculpture, est amené cette fois à découvrir et faire l’expérience du métier de designer.
Notre problématique? Créer un dispositif dans la cour arrière de l’école, ouverte sur la ville, afin de créer du lien entre l’école et les habitants.

Le travail de réflexion est lancé, nous découvrirons dans quelques jours leurs intentions.

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Collège Jean Zay Escautpont – Atelier 1  – 24 février

Ce jeudi 24 février, c’est avec une classe de 6ème du Collège Jean Zay d’Escautpont que se poursuivent nos actions.

Le collège est situé au cœur d’un quartier composé en grande partie d’habitat Camus. Sur invitation de leur professeure d’Art plastique, Mme Virginie Verlynde, nous accompagnons les élèves dans l’imagination du futur de ces constructions minières.
Après une présentation de notre travail et de notre projet commun, place à l’enquête ! Nous partons visiter le quartier en compagnie des élèves. Au programme : repérer comment semblent construites ces maisons, leurs dispositions, les personnalisations effectuées par certains habitants, celles qui semblent abandonnées, etc.

En fin de séance, nous revenons sur nos découvertes et listons les potentiels endroits d’interventions sur les maisons, mais aussi à qui seront destinés les projets imaginés et quelles actions potentielles sont envisagées.

L’objectif de notre prochaine séance : commencer à imaginer et dessiner des futurs possibles et désirables pour les habitats Camus.

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École Bosquet, Wallers-Arenberg – Atelier 1 – 3 et 4 mars

Direction l’école élémentaire Bosquet pour cette cinquième semaine d’action.

Nous invitons les élèves de toute l’école, du CP au CM2, à imaginer des dispositifs et aménagements pour le futur de leur cour d’école.

Après une approche du métier de designer, nous leur proposons de se mettre dans la peau de concepteurs et réfléchissons ensemble à de nouveaux usages de cet espace partagé tels que : faire la fête, danser, se reposer, rêver, jardiner, etc. Les usagers ? Les élèves, parents, familles, professeurs et même les insectes !

Rendez-vous le 24 mars pour la restitution des projets avec l’aide de notre nouvelle Machine à voir le futur !

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Centre Régional de la Photographie, Douchy-Les-Mines – Atelier 1 – 3 mars

À la sortie de l’école, nous invitons les enfants et habitants de Douchy-Les-Mines à se projeter sur le futur de la place de la paix, où est actuellement installée La Box, espace de médiation du CRP. Pour cela, nous sommes venus avec notre 1ère Machine à Voir, faire une intervention Mirages. Les Douchynois ont ainsi pu dessiner leurs rêves de place et les voir se projeter sur la réalité, par l’intermédiaire de la Machine à Voir.

Rendez-vous même heure le 9 mars pour un second atelier au soleil !

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Comité de quartier Moulin des Loups, Saint-Amand-les-Eaux – Atelier 1 – 5 mars

Les habitants du quartier Moulin des Loups à Saint-Amand-Les-Eaux se mobilisent pour répondre ensemble à un financement participatif lancé par la ville. Ils souhaitent proposer un nouvel aménagement pour le square de la place Jean Jaurès, qui encouragerait le lien social et intergénérationnel. Avec notre Machine à voir le futur, nous les accompagnons dans le début de cette démarche de conception.

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Atelier 2  – IME Léonce Malécot Saint-Amand-Les-Eaux – 9 mars

Ce mercredi 9 mars, nous étions de retour à l’IME Léonce Malécot à Saint-Amand-Les-Eaux pour une séance de conception et de restitution des futurs possibles avec un groupe d’élève.
Lors de notre séance précédente, les élèves avaient commencé à imaginer des aménagements rêvés pour leur cour de récréation, nous avons pu pousser la conception et formaliser leur futur désirable en dessin.

Cinq beaux projets ont émergé:

  • Joshua, Jason et Florian nous proposent « Le Jardin des rêves », à travers des jeux, des déambulations ou encore une exposition, cet aménagement sera l’occasion pour tout à chacun de créer son histoire, apprendre de façon ludique et de se détendre.
  • Brendan et Frédérique imaginent une cabane Tipi pour pouvoir se reposer durant les temps de récréation. Cet espace individuel offre du calme et de l’apaisement dans le sous-bois de la cour.
  • Xavier et Yanisse veulent créer une scène pour jouer de la musique (en invitant Soolking!) et un café musique où l’on sert et boit des boissons.
  • Pauline et Eliott conçoivent un tableau sur un des murs de la cour afin que les groupes puissent exposer les dessins et photos des activités des élèves. Ainsi, les familles pourront venir découvrir leur travail et leur jeux. Ceci est complété d’un banc en bois en arc de cercle, permettant de se poser dans le jardin face au tableau et de discuter.
  • Enfin, Angélique et Kelly invitent l’école à danser dans la cour, tout en mangeant des beignets au chocolat, boire du coca et faire la fête entre amis. Pour cela, une piste de danse, un système son et un buffet prennent place.

Une fois les futurs désirables formalisés, nous nous sommes rendus dans la cour afin de présenter à d’autres élèves de l’institut les propositions d’aménagements. Un beau moment d’échange et de partage, bravo à tous !

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Atelier 2  – CRP/ Centre Régional pour la Photographie de Douchy-Les-Mines –  9 mars

Retour sur la place de la paix face à LaBox, l’espace de médiation du CRP/ de Douchy-Les-Mines.

La seconde intervention avec la Machine à Voir pour imaginer une place de rêve. Cette fois, ce sont des Douchynois qui nous ont partagé leur point de vue sur cet espace.

Entre fête d’anniversaire, installation de transat, espace barbecue, piscine, distributeurs de bonbons, toboggans, ou encore château gonflable, la convivialité est le maître-mot !

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Atelier – Ecole maternelle Barbuse – Saint-Amand-Les-Eaux – 10 mars

C’est avec les tout petits que nous finissons notre semaine pour un atelier de sensibilisation au recyclage.

Afin d’aborder le développement durable avec les enfants, nous leur avons proposé de réaliser des petites cartes ensemencées.

Les cartes ont été réalisées à partir de papiers provenant de l’école, ainsi nous avons pu aborder avec eux la question du tri des déchets et la revalorisation de ces derniers par le recyclage.À partir de ces rebuts écoliers, nous réalisons une pâte à papier avec les enfants: opérations déchiquetage et humidification des feuilles. Nous mélangeons ensuite cela à de la colle naturelle à base de farine, réalisée elle aussi avec les enfants, puis nous mixons le tout.  Nous disposons des petites graines de radis dans le papier enfin nous formons nos petites cartes dans des emportes pièces. Les enfants découvrent alors le processus de recyclage complet.

Dans quelques jours, les cartes seront sèches, chaque enfant pourra récupérer la sienne et la planter. Le radis pousse très vite et est consommable en quelques jours, l’occasion pour eux d’aborder également, par la suite, le cycle de vie de la plante, le jardinage et l’alimentation.

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Café CLEA – Douchy-les-mines – 16 mars

C’est au cinéma L’Imaginaire de Douchy-Les-Mines que nous retrouvons Hugo Bricout, Moh, Nicolas et Vincent d’Otium, les artistes du CLEA CAPH 2021-2022 et enfin Emilie, médiatrice culturelle de la résidence. Ensemble, nous imaginons la clôture du CLEA qui se déroulera en fin de journée le 29 avril. Ce moment festif sera l’occasion de réunir tout les partenaires de cette édition au cours d’un temps convivial et pleins de surprises.

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Atelier – Association Nord Escaudain – Escaudain – 16 mars

Retour à la médiathèque d’Escaudain, qui nous accueille, ce mercredi 16 mars, avec l’association Nord Escaudain, pour la conception d’un projet autour de la santé avec les habitant.es.

Suite à notre première séance, il y a quelques semaines, durant laquelle nous avions visité et découvert l’histoire de notre site d’investigation, les choses se précisent. Afin de fédérer un maximum d’habitant.es et de mettre en valeur leurs activités, les membres de l’association ont décidé de remettre à l’honneur le Géant Pierre Gaillette, figure locale, réalisé il y a quelques années. Se dessine alors un festival dans l’espace vert, rue Edouard Vaillant, au programme: défilé du géant, concours du plus bel épouvantail, sketchs en français et en patois autour de la vie de Pierre Gaillette, musique, chants, jeux et surtout médiation autour de l’alimentation.
En effet, afin de s’inscrire dans le programme santé porté par l’association, nous avons imaginé ensemble un repas sain, avec des ateliers pour composer des salades salées et/ou sucrées, des aliments issus d’un producteur local, ou encore des jeux de goûts pour découvrir des fruits et des légumes anciens par exemple, mais aussi apprendre à doser les aliments qui composent son assiette.

Au bout de deux heures, les choses se précisent, les actions imaginées, l’organisation, la communication ou encore la décoration sont listés.
Rendez-vous fin avril pour suivre l’avancement du projet et surtout rendez-vous cet été pour le festival !

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Atelier – Ecole maternelle Bracke Desrousseaux – Saint-Amand-Les-Eaux – 17 et 18 mars

Cette semaine, nous sommes allé.es à la rencontre des élèves de l’école maternelle du groupe scolaire Bracke Desrousseaux à Saint-Amand-Les-Eaux.

Dans la continuité d’un projet d’initiative citoyenne portée par l’école, permettant de réaliser cinq balades dans la ville, matérialisées au sol par des empreintes d’animaux, nous avons imaginés avec les enfants des histoires qui accompagneront ces déambulations.

À partir de photographies relevant certains éléments du paysage, les enfants ont imaginés une histoire afin que la ville devienne support d’imagination, leur permettant ainsi de regarder leur environnement autrement.
De 1,2 km à 2,4 km, ces différents parcours deviennent de véritables enquêtes pour retrouver Canaraï le canard, Pik le hérisson, Pilou le kangourou, Arc-en-ciel Le poney ou encore Toudoux Le loup._

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Atelier – Comité Moulins des Loups – Saint-Amand-Les-Eaux – 17 mars

Nous retrouvons ce jeudi soir les habitant.es du quartier du Moulin des Loups de Saint-Amand-Les-Eaux.
Nous avions commencé notre intervention, quelques jours auparavant, en compagnie de La Machine à voir le futur, afin d’imaginer le futur aménagement du parc de jeux de la place Jean Jaurès.

À partir des idées et problématiques émises lors de notre première venue, nous continuons de questionner les usagers et d’identifier les futurs usages du lieux.
Les propositions s’enchainent, ensemble nous esquissons trois îlots distincts dans le parc:
– Un îlot détente avec des transats pour prendre le soleil mais aussi avec des nichoirs à oiseaux et des cabanes végétales afin de ramener encore plus de nature dans cet espace vert;
– Un îlot récréatif composé de jeux au sol, d’un grand tableau noir d’expression et d’une table de ping-pong;
– Et enfin, un îlot convivialité comprenant des tables et des chaises afin de pouvoir s’installer, jouer ou manger.

Au fur et à mesure, les choses se précisent, avec un objectif celui que le comité dépose un dossier Particip’actif auprès de la mairie de Saint-Amand-Les-Eaux, afin de financer le nouvel aménagement.

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Atelier – Réseaux des médiathèques – Lieu-Saint-Amand – 18 mars

Ce vendredi 18 mars, nous continuons le travail de conception entamé avec les responsables des médiathèques de la Communauté d’Agglomération de la Porte du Hainaut, en interrogeant cette fois-ci leurs usagers. Toujours dans l’idée de construire, un objet/dispositif mobile qui pourrait parcourir le réseau des médiathèques, toucher de nouveaux publics et initier de nouvelles actions.

Après avoir recueilli les idées des différents.e.s usagers présent.e.s mais aussi identifier leurs envies et leurs compétences, notre projet se précise. Les échanges rebondissent et se complètent. Fin de séance, nous imaginons un objet dont l’esthétique fera signe, qui pourra se déplacer facilement et accueillera une programmation thématique.

Que ce soit autour de l’alimentation, le développement durable, la musique ou encore les jeux, les usages seront au centre du projet. Nous imaginons par exemple, des temps où un usager partage et présente sa collection personnel et ses ressources autour d’une thématique, d’un livre ou d’un artiste. En complément de cela les médiathèques remplissent le dispositif mobile de leurs ressources liées à cette thématique afin de compléter la présentation et de permettre l’emprunt.

Bravo à tou.te.s !

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Atelier – Collège Jean Zay – Escautpont – 25 mars

Aujourd’hui, nous sommes retourné·es au Collège Jean Zay à Escautpont pour retrouver la classe de 6ème Klimt, avec qui nous imaginons le futur des habitats Camus qui composent le quartier.
Durant cette séance, nous revenons sur les projets imaginés par les élèves puis nous dessinons les calques du futur. Le 28 avril, au cours d’une restitution, nous inviterons les habitants du quartier à venir découvrir grâce à notre machine à voir le futur, les dessins des collégiens.

En équipe, ils ont imaginé 6 projets:

  • La Camumédiathèque, implantée dans une impasse et reliant plusieurs habitations, celle-ci forment un grand bâtiment destiné à la lecture et aux jeux.
  • Le cat-camus/canin-camus, un espace dédié aux animaux où des petites structures, disposées dans le jardin avant des maisons,  prennent place et offrent aux chiens et au chat de la nourriture.
  • Le camus des vacances, un espace où l’on peut se détendre, jouer au foot et profiter de la piscine.
  • Le camus solidaire, implanté là aussi dans une impasse, les élèves imaginent un espace où les personnes dans le besoin pourront venir déguster un repas chaud.
  • Le camus bain de rêve où la détente et les jeux aquatiques sont au rendez-vous, le toit du camus devient un espace de détente composé de transat auquel on accède par un trampoline. La descente quant à elle se fait par un toboggan à travers le camus et les fenêtres permettant de glisser directement dans la piscine si on le souhaite.
  • Enfin, le camus-oasis, un endroit de rêve où sous les palmiers, les visiteurs sont invités à se détendre dans des hamacs tout en dégustant un barbecue ou en sirotant des boissons fraiches.

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Action – Ecole d’Arts Plastiques – Denain – 2 avril

Nous sommes retourné.e.s, ce 2 avril, à l’Ecole d’Arts Plastiques de Denain, pour rencontrer un autre groupe d’élèves de l’école.

Avec quatre lycéens, nous avons réfléchis aux futurs possibles pour la cour de l’école  par la conception de projets faisant lien avec le quartier et ses habitants. À l’aide d’un cahier des charges hasardeux mais comprenant des éléments imaginés collectivement, les idées se dessinent:

  • Un espace de projection sur la façade de l’école, visible depuis le tram, permettra aux voyageurs en attentes et aux passant, d’apprendre des anecdotes sur l’art ou sur les artistes exposés.
  • Le couloir entre l’école et le bâtiment qui le jouxte devient un endroit où les usagers de l’école cuisinent et distribuent des repas aux personnes dans le besoin, le 31 décembre.
  • La façade devient un lieu de peinture, à l’aide de jet packs ou encore de plateformes suspendues, les enfants peuvent prendre de la hauteur pour peindre depuis les airs.
  • Enfin, tous les samedi à 13h30, un concert est organisé pour les usagers, habitants et aliens! La scène se trouve sur le balcon/terrasse et le public en bas des escaliers.

Nous aurons l’occasion de découvrir les calques du futur des uns et des autres, au cours d’un restitution le mercredi 27 avril à 17h !

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Association Nord Escaudain – Mercredi 27 avril

Ce matin retour à Escaudain pour un dernier temps d’échange avec le comité de quartier Nord Escaudain.
On construit. toujours en semble le plan d’attaque de l’organisation et la réalisation d’un nouvel événement annuel dans le quartier, précisément au square  du terril Audiffret-Pasquier.
On précise ainsi ensemble l’événement, sa programmation, les équipes mobilisées et les choses à préparer pour cet événement festif et convivial autour de la santé, de l’alimentation et de l’histoire locale (dont celle de la figure locale Pierre Gaillette).

Les cinq grandes actions:
– Alimentation durable et bien manger (service de repas en brouette, préparation de salades salées et sucrées)
– Jeux (jeux anciens, jeu de goût à l’aveugle, jeux collectifs, etc.)
– Concours d’éventails
– Animation et spectacle (récits de l’histoire locale racontés lors de déambulations, musique et danse)
– Décor et signalétique

Nous partons enfin sur les lieux et définissons où se déroulera chaque action.

École d’arts plastiques de Denain – mercredi 27 avril 2022

Restitution des futurs imaginés avec les élèves de quatre classes de l’école d’arts plastiques de Denain encadrées par Sébastien Hildebrand.
C’est la première sortie de notre nouvelle Machine à voir le futur. Pour l’occasion, chaque équipe présente son futur à tou(te)s et est enregistré.

La Machine à voir le futur capte la vue de la cour et superpose à celle-ci le calque du futur de chacun(e).

Collège Jean Zay à Escautpont – jeudi 28 avril 2022

Aujourd’hui, les élèves de la classe de 6e Klimt accompagnée et encadrée par Virginie Verlynde, enseignante en arts plastiques présentent leurs futurs dans le quartier du collège.

Ils ont imaginé les Camus du futur et ainsi le devenir possible du quartier, animés par l’envie de créer du lien, de la convivialité et des actions de solidarité et de loisirs. Quelques jours avant, un groupe d’élèves volontaires a posté une invitation à cette restitution dans la boîte aux lettres des habitants. Quelques curieux viennent les retrouver et écouter leurs idées.


École Le Bosquet à Wallers-Aremberg – jeudi 28 avril 2022

Cet après-midi, nous retrouvons cinq classes de l’école Le Bosquet et posons notre Machine à voir le futur dans la cour de récréation pour découvrir les idées des élèves. Chaque équipe a pensé à de nouveaux aménagements ou de nouvelles activités pour les différents espaces de l’école.
Beaucoup de projets ambitionnent de créer un lien avec les habitants du quartier et de faire de l’école et de sa cour un espace d’échanges, une nouvelle place publique.


École La Tour à Saint-Amand-Les-Eaux – vendredi 29 avril 2022

Nous posons aujourd’hui notre Machine à voir le futur dans la cour de récréation de l’école La Tour à Saint-Amand-Les-Eaux, terrain d’investigation des élèves de CP à CM2. Chaque équipe a imaginé un futur pour la cour tourné vers les notions de développement durable, de convivialité et animé par l’envie d’accueillir et de favoriser la biodiversité dans l’école.


Vendredi 29 avril – Restitution officielle du CLÉA « Et si demain… »

Le collectif Otium, Moh, Hugo Bricout et nous invitons l’ensemble de nos partenaires à échanger autour des actions engagées lors de la résidence.

Merci à toutes et tous d’être venu·e·s nous rencontrer lors e ce temps festif.
À bientôt !

Mirages

Résidence de recherche et transmission sur le territoire de la Communauté d’Agglomération de La Porte du Hainaut

Par le biais d’actions collectives, nous souhaitons impulser une réappropriation de l’environnement par le public autour d’une question: quel futur pour votre territoire ?

Souhaitant initier un projet commun fédérant un ensemble de forces vives locales, nous avons proposé à chacune de traiter cette interrogation selon leur sensibilité.

Ensemble, nous observons le vécu et l’existant pour enfin adopter une posture prospective, tournée vers des futurs. Cheminant entre le réalisme et l’extraordinaire, parfois optimistes, utopistes, ou encore pessimistes nous imaginons comment transformer le quotidien et ce qui le compose.

 

Un laboratoire des avenirs

Véritable laboratoire du futur, Mirages propose de porter un regard prospectif sur le territoire et d’avancer des avenirs communs, fictifs, fantasmés, utopiques, pessimistes, optimistes ou réalistes.
Mirages est une aventure participative au sein de laquelle le public agit en tant que créateur, perturbateur, rêveur. De cette aventure collective naît un récit commun nourri des projections, désirs et imaginaires de chacun(e).

 

Voir, raconter et observer les futurs

L’ensemble de ces avenirs, communs, fictifs, fantasmés, utopiques, pessimistes, optimistes, réalistes compose ainsi une fiction collective destinée à être vue, racontée, ou encore observée à travers une Machine à voir le futur que nous créons.

Ce dispositif donnera corps aux projections du public et accompagnera son cheminement dans la conception et l’expérimentation de nouvelles trajectoires collectives.

Mirages permet ainsi d’apposer de nouveaux calques utopiques, fictifs, prospectifs à la réalité, provoquant ainsi des échanges et débats sur le passé, le présent, et les futurs.